Bibliothèque
L’ATPS met à disposition une bibliothèque technique et créative qui permet à chacun·e de se plonger dans l’histoire des arts et techniques de la scène passées et actuelles. Utilisez la barre de recherche pour trouver les ouvrages répondant à vos critères. Contactez-nous pour consulter les ouvrages à Bruxelles !
ISBN : 70080876
Introduction to the Subject and Method.
The aim of the book is to capture the historical development of theatre architecture in what is now the Czech Republic. The book focuses on the design of the stage and auditorium and the way in wich they complement each other. This determines the book’s methodical conception whose angle encompasses both completed structures and important projects wich only reached the design stage.
- Taille : 24,5cm x 17,5cm
- Résumé.
- Introduction to the subject and Method. pg9
- Beginning on Record. pg10
- Costanza e Fortezza.
- Prague theatres during the second and third Quarters of the 18th Cenbtury. pg121
- 8th Century Theatres in Bohemian and Moravian Castles. pg14
- Nostitz / Estates Theatre. pg17
- After the Opening of Estates Theatres (End of the 18th and First Half of the 19th Centuries). pg19
- National Theatre. pg23
- Theatres in Bohemia during the Construction of the National Theatre. pg29
- Czech and Moravian Theatres Designed by the Fellner & Helmer Studio. pg38
- Czech Theatre Architecture during the 1880s and 1890s. pg47
- Other Prague Arena Theatres - Urania Exhibition Theatre. pg53
- Municipal Theatre in Plzed
- - Theatre Projects Designed by A. Balsanek from the Turn of the Century
- - Municipal Theatre in Pardubice. pg56theatres Designed by Alexander Graf. pg68
- Municipal Theatre in Royal Vinohrady. pg75
- New Styles in Czech Theatre Architecture during the Decade before the First World War. pg81
- Comptetition to Design the Czech National Theatre in Brno. pg85
- Another Ambitious Project Thwarted by th War. pg92
- Plans and Objectives during the Initial Post-War Yeriod. pg95
- Competition to Design New Theatres in Ostrava, Olomouc and Prague during the Year 1920-22. pg96
- Czech Theatre Architecture during the 1920s. pg105
- German Theatres in Czech and Silesian Border Regions during the 1920s. pg114
- Theatres Designed by Jindrich Freiwald. pg119
- The Theatre in Usti nad Orlici. pg123
- New Competition to Design the Czech National Theatre in Brno. pg125
- Other Projects from the 1930s Wich Were Never Implemented. pg130New Theatres to Emerge during the 1930s. pg134
- Competition to Design the Theatre in Podebrady. pg137
- The Initial Post-War Years. pg140Socialist Realism and Unrealistic Megalomania. pg142
- The First Post-War Competition to Design New Theatre Buildings. pg145
- Culture House Projects from the Late 1950s and Early 1960s. pg156
- South Bohemian Projects. pg158
- Theatre Designs and Construction during 1960s. pg161
- Jiri Myron Theatre and Other Projects by Ivo Klimes. pg166
- Prolonged Reconstruction and Precipitate Construction Work. pg168
- Conclusion : Experiments - and Perhaps Projects for the Future. pg172
ISBN : 9788070082126
Among the many and varied branches of Art, scenography occupies a rather sprcial position, stradding, as it does, the boundary between the plastic arts and theatere. It does not usually aspire to make a mark with individual pieces of work : its purpose being more to serve than to impress, yet its absence could not fail to be marked.
For the programme of this year’s, the eleventh, Quadriennal, the participating countries have been given free reign in selecting a theme. In this respect, I believe that the organisers have sensitively captured the modern mood in the cultural sphere, in wich plurality and diversity rule.
Along with is other visitors, I look forward to all that this record-breaking exhibition of scenoraphy and theatre architecture has in store.
Vaclav Jehlicka
Minister of Culture of the Czech Republic
- Taille : 27cm x 21cm
- Content.
- Introduction. pg8
- PQ Council. pg12
- Jury. pg13
- PQ Awards. pg16
- Unesco Prize.. pg17
- List of Participating Countries and Regiones. pg18
- Introduction Speech. pg20
- Exhibition Countries and Regions. pg23
- Live Events. pg313
- Accompanyiing Events. pg324
- List of Schools. pg350
ISBN : 3822801798
Le Bauhaus-Archiv Museum für Gestalung de Berlin possèdeBauhaus. Ces vastes archives sont composées de documents, de travaux d’atelier de tous les domaines du design, d’études provenant de cours ainsi que le plan est de maquettes d’architecture.
Fondée en 1960 par Hans M. Wingler à Darmstadt, l’institut s’est établi en 1971 à Berlin, où un btiment a pu être érigé en 1979 d’après les plans de Walter Gropius. Le travail des archives du Bauhaus B consiste à élaborera et à présenter scientifiquement l’histoire du Bauhaus. Cela inclut également des instituts qui lui ont succédé, comme le new bauhaus de Chicago et la Hochschule für Gestaltung d’Ulm. Les archives du Bauhaus comprennent une bibliothèque publiqBue et un musée où l’on peut voir, outre une exposition permanentAe relative aauhaus, des expositions spéciales relatives à différents domaines de l’école et à des thèmes analogues.
- Taille : 30cm x 24cm
- Table des matières.
- Préface. pg6
- Les antécédents du Bauhaus. pg8
- Le Bauhaus de Wiemar : le Bauhaus expressionniste. pg20
- Les professeurs . pg22
- Johannes Itten et son enseignement. pg24
- Les ateliers. pg34
- Fêtes - travail - jeux. pg38
- Les femmes du Bauhaus. pg40
- Les cours d’architecture et la planification de l’habitat. pg42
- Le conflit Gropius-Itten. pg46
- Le Bauhaus de Weimar entre les fronts politiques. pg46
- Art et technique - une nouvelle unité. pg52
- De Stijl ou Bauhaus. pg54
- L’enseignement de Paul Klee .pg62
- L’enseignement de Wassily Kadinsky. pg66
- L’atelier de céramique. pg68
- L’atelier de métal. pg75
- L’atelier de menuiserie. pg82
- L’atelier du verre et de peintures murales. pg86
- Les ateliers de sculpture sur bois et de sculpture sur pierre. pg91
- L’atelier de reliure. pg95
- L’imprimerie graphique. pg98
- Le théâtre au Bauhaus de Wiemar. pg101
- L’exposition du Bauhaus, 1923. pg105
- L’architecture au Bauhaus de Wiemar. pg110
- L’étranglement du Bauhaus de Wiemar. pg113
- Le Bauhaus de Dessau : l’Ecole supérieure de création. pg118
- Le bâtiment du Bauhaus de Dessau. pg120
- Les maisons de maître. pg126
- La cité Törten. pg132
- Les réformes scolaires de 1925 et 1927. pg134
- Les livres du Bauhaus - la revue du Bauhaus. pg137
- Les cours préliminaires de Joseph Albers et de Laszlo Moholy-Nagy à Dessau. pg140
- L’enseignement de Paul Klee et de Wassily Kadinsky à Dessau. pg142
- La production et l’enseignement dans les ateliers. pg146
- L’atelier d’imprimerie et de publicité. pg148
- L’atelier de textile. pg150
- L’atelier de menuiserie, l’atelier du métal, l’atelier de peinture murale et l’atelier plastique. pg152
- Le théâtre au Bauhaus de Dessau. pg158
- les temps difficiles 1926/1927. pg161
- La démission de Walter Gropius. pg163
- Hannes Meyer : Besoins populaires au lieu de besoins de luxe. pg164
- La réorganisation du Bauhaus. pg167
- La réorganisation des ateliers. pg174
- L’atelier de seconde oeuvre - la menuiserie. pg175
- L’atelier de seconde oeuvre - Le métal. pg176
- L’atelier de seconde oeuvre - La peinture murale. pg178
- L’atelier de publicité. pg180
- L’atelier de tissage. pg184
- Le thâétre sous Hannes Meyer. pg186
- Les classes de peinture libre. pg188
- Les cours d’architecture sous Hannes Meyer. pg190
- L’Ecole fédérale de Bernau. pg193
- Les agrandissements de la cité Törten. pg196
- La balance commerciale du Bauhaus sous Hannes Meyer. pg196
- la révocation de Hannes Meyer. pg199
- Mies von der Rohe : Le Bauhaus devient une école d’architecture. pg202
- La nouvelle orientation du Bauhaus. pg204
- Difficultés financières - lutte politique. pg207
- Les cours d’architecture de Hiberseimer et de Mies von der Rohe. pg210
- La cité Junkers. pg216
- Les ateliers de publicité et de photographies. pg218
- L’atelier de tissage et l’atelier de seconde oeuvre. pg224
- La fin politique à Dessau. pg226
- Un Bauhaus allemand ? La fin du Bauhaus. pg228
- Le Bauhaus de Berlin. pg232
- Appendice.Notes . pg240
- Biographies. pg242
- Bibliographie. pg254
- Crédits photographiques. pg255
http://bibdramatique.huma-num.fr/scudery_orante
Qui était Georges de Scudéry ?
Et poette et guerrier il aura du laurier.
Il était une fois un dramaturge qui s’appelait De Scudéry. Ce poète rencontra un grand succès, et, selon son expression, il eut du laurier1. Il fut l’un des plus grands hommes de lettres de la première moitié du XVIIe siècle, et s’illustra dans tous les genres littéraires.
Mais cette renommée ne dura pas et la génération suivante le poussa peu à peu dans l’ombre. Le goût classique acheva de faire méconnaître ses qualités, et aujourd’hui peu de gens ont entendu parler de lui. Il fut pourtant, on va le voir, une des figures incontournables du monde littéraire du premier XVIIe siècle.
Georges de Scudéry2 est né au Havre le 11 avril 1601 (comme nous l’apprend son acte de baptême). Il est le deuxième de trois enfants qui moururent en bas âge. Madeleine naît en 1607. Nous savons que son père est issu d’une très ancienne famille noble3. Militaire, il semble s’être acquis une belle réputation sur les champs de bataille4. Il suit l’Amiral de Villars en Normandie, et devient en 1599, Capitaine du port du Havre de Grâce. Sa mère, qu’il épouse la même année, est Madeleine de Goutimesnil, « une riche demoiselle5 » de Normandie.
Pourtant en 1613 la mort de leurs parents laisse Georges et Madeleine sans fortune. Le capitaine, comme le dit Conrart6, « ne laissa pas ses affaires en bon état en mourant ». Il faut savoir que ce brave père de famille était en fait un pirate. G. Mongrédien nous dit : « Des documents irréfutables attestent que, pour grossir ses modestes gages de capitaine, il se livrait tout simplement à la piraterie7 ». Celui-ci a dépensé toute sa fortune pour le remboursement d’un navire hollandais qu’il avait pillé et détruit8. Cela lui valut deux mois à la conciergerie.
Leur oncle, « un honnête homme et riche9 » les recueille. Nous savons que Madeleine a été élevée chez lui, mais nous n’avons aucune information sur Georges. Eveline Dutertre pense qu’il a fréquenté un collège10. En effet Conrart11 donne beaucoup de détails sur l’éducation de Madeleine, mais ne fait aucune allusion à son frère. Il semble donc qu’il n’ait pas été élevé comme sa sœur chez son oncle.
Noble et pauvre, tout le destine à une carrière militaire. Il s’engage très tôt dans l’armée12. Cela lui donne l’occasion de voyager et de découvrir l’Italie. Comme le souligne la spécialiste du poète, il acquiert ainsi une connaissance précise des faits de guerre, qu’il ne manquera pas d’utiliser dans ses tragi-comédies. Il devient Capitaine du régiment des gardes (régiment d’élite), et se fait remarquer au pas de Suze, dans la guerre du Piémont. Ses qualités d’homme de lettres s’affirment déjà. Nous avons retrouvé des poèmes d’amour et d’éloge. Scudéry a même remporté un prix lors des Palinods de Caen pour le poème Odes sur l’immaculée conception de la vierge.
Il quitte l’armée en 1629, mais n’abandonne pas pour autant son identité de militaire qu’il n’aura de cesse de rappeler13. Selon Lancaster, il fait représenter un an après Ligdamon et Lydias, sa première pièce14. Il s’acquiert dès lors le soutien de Richelieu qu’il gardera jusqu’à la mort de celui-ci. Il s’installe à Paris, rue Vieille du Temple, dans le Marais. Selon Conrart, à la mort de leur oncle, Madeleine vient vivre chez lui15.
Dès son arrivée à Paris, il se fait une place dans la vie mondaine parisienne et s’introduit dans le salon en vogue : celui de madame de Rambouillet. Il y rencontre tous les hommes illustres de l’époque, et participe alors, sous le pseudonyme de Sarraïdes (selon la mode précieuse), à tous les jeux qui y sont organisés. Il prend part à la Guirlande de Julie, avec entre autres Malleville, Chapelain et Conrart, et écrit pour cette occasion ses Douze fleurs, qu’il publiera plus tard à la suite du Vassal généreux (p. 123-127 de l’éd. de 1636). Il participe aux querelles littéraires, et prend tantôt le parti de Malleville dans la « querelle des sonnets » en 1635, tantôt celui de l’Arioste dans la « querelle des Supposés ».
Cette période se caractérise par une production dramatique intense. À part quelques poèmes (« les douze fleurs » dans La Guirlande de Julie et des poèmes de louanges à Richelieu), il s’illustre surtout à travers son théâtre. Entre 1629 et 1642, il écrit douze tragi-comédies, deux tragédies, deux comédies dont une pastorale.
Il se donne une stature de théoricien de la littérature, en lançant une retentissante critique du Cid en 1637. Avec ses Observations sur le Cid16, contrairement aux autres adversaires de Corneille, il élève le débat, en dépassant le stade des injures stériles. Ses arguments, énoncés de façon assez informelle, sont tous issus d’Aristote. Cependant quelques mois plus tard, Les Sentiments de l’Académie française sur le Cid, rédigés pour l’essentiel par Chapelain, révéleront le peu de solidité d’un bon nombre de ses arguments. De plus cet épisode semble l’avoir brouillé pour longtemps avec Corneille.
En 1639, Scudéry continue son travail de théoricien dans L’Apologie du théâtre17 en montrant de quelle façon le théâtre doit permettre l’instruction morale. En 1641, dans la préface du roman de sa sœur, Ibrahim, Scudéry applique cette fois le principe de vraisemblance à la matière romanesque. Tous ses essais théoriques abondent dans le même sens : l’instauration d’une esthétique nouvelle que l’on appellera plus tard le Classicisme.
En 1642, il renonce brusquement et définitivement au théâtre. Nous ne connaissons pas les raisons précises d’une telle décision. Le reste de sa vie sera, de ce fait, beaucoup moins riche littérairement. Il semble utile de noter que cela intervient l’année de la mort de Richelieu.
Selon C. Biet et D. Moncond’Huy18, Scudéry semble se rendre compte qu’il ne peut pas appliquer les préceptes classiques qu’il a énoncés auparavant. Il est probable qu’il a préféré abandonner un genre dans lequel il ne pouvait pas se distinguer.
En 1642, grâce à Madame de Rambouillet, Scudéry obtient le gouvernement de Notre-Dame-de-la-Garde, à Marseille. Mais ce n’est qu’en 1644, qu’il prend ses fonctions. Georges et Madeleine s’installent donc à Marseille avec beaucoup d’enthousiasme. Mais bien vite le poète se sent exilé loin de la vie parisienne. De plus, il semble que le fort, loin d’être un site stratégique, ne soit qu’une triste masure. Mais cette inactivité laisse à Scudéry des loisirs : il écrit et fait publier en 1646, Le Cabinet de M. de Scudéry. Notre auteur est un amateur d’art éclairé. Il collectionne très tôt les portraits des poètes célèbres. Ce goût se retrouve dans ses pièces, ses poèmes et dans cette œuvre entièrement consacrée à cette passion, dans laquelle il commente cent douze œuvres, principalement des tableaux. Puis en 1647, Il publie Les Discours politiques des rois. Scudéry continue à écrire des poèmes qu’il publiera en 1649 sous le nom de Poésies Diverses.
Sans raisons apparentes, le frère et la sœur reviennent à Paris en 1647. Scudéry peut alors de nouveau se consacrer exclusivement à la littérature. Il est élu à l’Académie française en 1649, pour remplacer Vaugelas. En 1651, il écrit et publie un poème adressé à Louis XIV, Salomon instruisant le Roi. Après s’être essayé à la poésie, au théâtre et au roman, il s’attaque au genre noble par excellence : l’épopée. Il publie en 1654 Alaric ou Rome vaincue, dédiée à la reine Christine de Suède. Mais Scudéry ne se mêle plus à la vie mondaine comme auparavant. Il traverse apparemment une période de découragement. Mlle Du Val (une amie de Rouen) fait allusion dans un épigramme au « chagrin », à « l’espoir abattu » du poète.
À cet isolement, viennent s’ajouter des problèmes politiques. C’est en effet le début de la Fronde. Cette affaire va particulièrement affecter Scudéry puisque le prince de Condé est son protecteur. En 1654, il tombe en disgrâce car il est soupçonné d’être un informateur du prince de Condé, alors exilé et allié aux Espagnols19. Il doit partir pour la Normandie.
Scudéry reste exilé de Paris durant six années. Pendant ce temps, les seuls faits notables sont son mariage en 1655 avec Marie-Madeleine du Moncel de Martinvast, la naissance de son fils en 1658, et la composition du roman Almahide ou l’esclave reine. C’est un roman mauresque de 6 533 pages. D’après Somaize20, Mme de Scudéry, qui apparemment possède une belle plume, a participé à l’élaboration de ce roman.
Il revient à Paris en même temps que la famille Condé en 1660. Il ne retourne pas vivre avec sa sœur, mais s’installe dans le Marais, rue de Berry. Madeleine, pendant l’absence de son frère, s’est libérée de sa tutelle, et semble tenir à garder son indépendance.
En 1664, une pension de 1 200 livres lui est attribuée et l’année suivante, elle est augmentée de trois cents livres21. Il est donc à l’abri du besoin. Mais il reste cependant dans un certain isolement, et ne se mêle plus à la vie mondaine. Sa vie littéraire semble également s’éteindre. Il écrit une Ode sur le retour de monseigneur le Prince, publiée en 1660, un recueil de poèmes, intitulé Poésies nouvelles en 1661, puis son roman Almahide de 1661 à 1663.
Il meurt d’une attaque le 14 mai 1667.
L’image que les modernes ont retenue du personnage est celle d’un homme hautain et vaniteux. Charles Clerc titre son ouvrage consacré à Scudéry Un Matamore des lettres22. Il est vrai que tous les témoignages confirment ce trait de caractère. Gautier écrira deux siècles plus tard dans Les Grotesques : « C’est le bravache, le fanfaron […] un vrai mâche-laurier qui taille sa plume avec sa rapière, et semble à chaque phrase offrir un cartel à son lecteur. » Nous trouvons beaucoup d’exemples de cette arrogance, mais pour n’en citer qu’un, nous avons choisi les premiers mots qu’il ait publiés. En 1629, dans À qui lit, préface de Ligdamon et Lydias, Scudéry écrit :
La poésie me tient lieu de divertissement agréable, et non d’occupation sérieuse. Et quand même ce serait manquer que de se servir ensemble d’une épée et d’une plume, je tiens cette faute glorieuse, qui m’est commune avec César.
L’image du théâtre a évolué, mais à l’époque de Scudéry, il n’est pas de bon ton qu’un noble paraisse s’abaisser à n’être qu’un « auteur ». Nous comprenons qu’il ait été obligé de justifier ses activités littéraires. Nous pouvons aussi nous demander s’il n’a pas brandi de façon outrancière l’étendard de la noblesse pour compenser une absence de fortune.
Beaucoup l’ont attaqué sur son style. On lui a reproché de se répéter, de multiplier les longues descriptions et les aventures à tiroir. Pour ne retenir qu’un exemple, voyons les vers de Boileau dans sa Seconde satyre :
Bienheureux Scudéry dont la fertile plume
Peut tous les mois sans peine enfanter un volume !
Tes escrits, il est vray, sans art & languissants
Semblent estre formes en dépit du bon sens :
Mais ils trouvent pourtant quoi qu’on en puisse dire,
Un marchand pour les vendre, & des sots pour les lire.
Et quand la rime enfin se trouve au bout des vers,
Qu’importe que le reste soit mis de travers.
Scudéry a été la victime (comme beaucoup de dramaturges de cette époque), du jugement des hommes du XVIIIe siècle, qui à la lumière de la doctrine classique figée par Boileau ne comprenaient plus ce qui s’était écrit avant eux. Ils ont condamné dans ces pièces ce que les auteurs recherchaient et ce que le public adorait.
Principales œuvres publiées (classées selon l’ordre de leur publication, non de leur représentation) :
– Ligdamon et Lidias ou la Ressemblance, tragi-comédie, Paris, 1631, in-8°.
– Edition des Œuvres de Théophile, Rouen, 1632, 3 tomes en 1 vol., in-8°.
– Le Trompeur puni ou l’histoire septentrionale, tragi-comédie, Paris, 1633, in-8°.
– Le Temple, poème à la gloire du Roi et de M. le Cardinal […], Paris, 1634, in-4°.
– La Comédie des Comédiens (L’Amour caché par l’Amour), comédie et pastorale, Paris, 1635, petit in-4°.
– Le Vassal généreux, tragi-comédie, Paris, 1635, petit in-4°.
– Orante, tragi-comédie, Paris, 1635, in-4°.
– Le Prince déguisé, tragi-comédie, Paris, 1635, petit in-4°.
– Le Fils supposé, comédie, Paris, 1636, petit in-4°.
– La Mort de César, tragédie, Paris, 1636, in-4°.
– Didon, tragédie, Paris, 1637, in-4°.
– Observations sur le Cid, Paris, 1637, petit in-4°.
– Lettre de M. de Scudéry à l’illustre Académie, Paris, 1637, petit in-4°.
– La Preuve des passages allégués dans les « Observations sur le Cid », Paris, 1637, petit in-4°.
– Réponse de M. de Scudéry à M. de Balzac, Paris, 1638, petit in-4°.
– L’Amant libéral, tragi-comédie, Paris, 1638, in-4°.
– L’Amour tyrannique, tragi-comédie, Paris, 1639, in-4°.
– L’Apologie du théâtre, Paris, 1639, in-4°.
– Eudoxe, tragi-comédie, Paris, 1641, in-4°.
– Andromire, tragi-comédie, Paris, 1641, in-4°.
– Les Femmes illustres ou les Harangues héroïques, Paris, 1644, in-4°.
– Ibrahim ou l’Illustre Bassa, tragi-comédie, Paris, 1643, in-4°.
– Arminius ou Les frères ennemis, tragi-comédie, Paris, 1643, in-4°.
– L’Ombre du grand Armand, Paris, 1643, in-4°.
– Axiane, tragi-comédie en prose, Paris, Paris, in-4°.
– Les Femmes illustres ou les Harangues héroïques, 2e partie, Paris, 1644, in-4°.
– Le Cabinet de M. de Scudéry, première partie, Paris, 1646, in-4°.
– Discours politiques des Rois, Paris, 1648, in-4°.
– Poésies diverses, Paris, 1649, in-4°.
– Salomon instruisant le Roi, Paris, 1651, in-4°.
– Alaric ou Rome vaincue, poème héroïque, Paris, 1654, grand in-4°.
– Poésies nouvelles, Amsterdam, 1661, in-12°.
– Almahide ou l’Esclave reine, Paris, 1660-1663, 8 vol., in-8°.
- Taille : 14cm x 9cm
- Acte Premier.
- Scène Première.
- Rosiront, Isimandre. pg1
- Scène Seconde.
- Ormin. pg7
- Scène Troisiesme.
- Clindor, Nerine. pg8
- Scène Quatriesme.
- Lucide, Florance, Palinice. pg10
- Scène Cinquiesme.
- Orante. pg11
- Scène Sixiesme.
- Narine. pg13
- Scène Septiesme.
- Clindor, Nerine. pg14
- Scène Huictiesme. Lucide, Ormin, Florance, Palinice, Nerine, Orante. pg15
- Acte Second.
- Scène Première.
- Palinice. pg15
- Scène Seconde.
- Ormille. pg18
- Scène Troisiesme.
- Orante, Nerine. pg20
- Scène Quatriesme.
- Florence, Orante, Nerine. pg23
- Scène Cinquiesme.
- Lucinde, Florance, Orante, Nerine. pg25
- Scène Sixiesme.
- Ormin, Florance, Orante, Lucinde, Nerine. pg25
- Scène Septiesme.
- Isimandre. pg26
- Scène Huictiesme.
- Clindor, Isimandre. pg27
- Acte Troisiesme.
- Scène Première.
- Florence. pg30
- Scène Seconde.
- Isimandre, Lindoman, Clindor. pg31
- Scène Troisiesme.
- Palinice, Lucide, Nerine. pg33
- Scène Quatriesme.
- Orante, Lindoman. pg36
- Scène Cinquiesme.
- Narine, Orante, Lindoman. pg37
- Scène Sixiesme.
- Isimandre, Orante, Nerine, Clindor, Lindoman. pg37
- Scène Septiesme.
- Orpin, Isimandre, Orante, Nerine, Clindor, Lindoman. pg40
- Acte Quatriesme.
- Scène Première.
- Lucide, Palinice, Orante, Nerine. pg44
- Scène Seconde.
- Florence, Isimandre, Clindor. pg45
- Scène Troisiesme.
- Pliante. pg47
- Scène Quatriesme.
- Orante, Nerine. pg49
- Scène Cinquiesme.
- Clindor, Orante, Nerine. pg50
- Scène Sixiesme.
- Lucide, Palinice. pg51
- Scène Septiesme.
- Ormin. pg52
- Scène Huictiesme.
- Florence, Isimandre. pg52
- Scène Neufiesme.
- Orante, Isimandre, Florance, Clindor, Nerine. pg54
- Scène Dixiesme. Orpin, Palinice, Lucide, Leriste. pg56
- Scène Onziesme.
- Florence, Lucide, Orpin, Palinice, Leriste. pg57
- Acte Cinquiesme.
- Scène Première.
- Isimandre, Leriste. pg60
- Scène Seconde.
- Orante, Isimandre. pg63
- Scène Troisiesme.
- Pliante, Orante. pg63
- Scène Quatriesme.
- Clindor, Poliante, Orante. pg67
- Scène Cinquiesme. Ormin. 68
- Scène Sixiesme.
- Florence, Argamor, Germant, Ormin. pg69
- Scène Septiesme.
- Isimandre, Leriste, Germant, Argamor, Florance, Ormin. pg69
- Scène Huictiesme.
- Lucide, Palinice. pg71
- Scène Neufiesme.
- Pliante, Clindor. pg72
- Scène Dixiesme.
- Ormin, Poliante, Isimandre, Clindor, Leriste. pg73
- Scène Onziesme.
- Lucide, Palinice, Poliante, Ormin, Isimandre, Clindor, Leriste. pg74
- Scène Dernière.
- Isimandre, Lucide, Orante, Ormin, Poliante, Palinice, Nerine, Clindor, Leriste. pg75
ISBN : 291287792X
Firmin Gémier a laissé de nombreuses traces de son idéal théâtral dans notre vie artistique contemporaine et, pourtant, son nom est relativement méconnu. Sans lui, on aurait peut-être jamais parlé de théâtre populaire. L’éclectisme de Gémier constitue à la fois sa caractéristique principale et sa faiblesse. Son apport à la démocratisation du spectacle fut néanmoins original est primordial. En effet, ainsi que le démontrent les textes choisis, Gémier (comédien, metteur en scène, professeur et directeur de théâtre) appliqua à toutes ses fonctions le concept dethéâtre populaire. Il a fondé le Théâtre National Populaire au Trocadéro 1920, et s’est attaché à développer la mission sociale de l’acteur. La mise en scène devenait également un outil de transmission du message poétique, chargés de mettre en lumière pour les spectateurs, notamment les moins instruits.
On peut trouver son héritage dans la décentralisation, car il a créé dès 1910 un Théâtre National Ambulant et a promu, au sein de la Société Universelle du Théâtre, initiée par ses soins en 1926, des relations internationales artistiques.
- Taille : 21cm x 15cm
- Table des matières.
- Introduction. pg11
- 1. Firmin Gémier interviewer par Gabriel Reuillard. pg37
- 2. Lettre à André Antoine. pg41
- 3. La création d’Ubu Roi. p.g45
- 4. « Prièrep aux étoiles ». g49
- 5. Le théâtre ambulant. pg57
- 6. Le théâtre de demain et la Société Shakespeare. pg63
- 7. L’art et le peuple. pg85
- 8. « Il faut créer à Paris un théâtre d’art municipales ». pg89
- 9. Couloirs et coulisses. pg93
- 10. L’école professionnelle syndicale. pg95
- 11. L’ère nouvelle au théâtre. pg97
- 12. L’art de mettre en scène. pg101
- 13. Lettre à Auguste Rondel. pg109
- 14. Le Théâtre National Populaire. pg113
- 15. Pourquoi j’ai pris l’Odéon. pg127
- 16. Le tragédien. pg131
- 17. Comment me ttre Molière en scène. pg135
- 18. Pourquoi je fais du cinéma. pg139
- 19. Gémier abandonne le TNP. pg141
- 20. Avertissement inutile. pg143
- 21. Gémier entre deux rôle. pg145
- 22. M. Gémier répond à Max Reinhardt. pg151
- 23. Le théâtre éducateur par la joie. g157
- 24. Entretiens dramatiques. pg179
- 25. La dramaturgie nouvelle. pg185
- 26. M. F. Gémier embarquera le 18 octobre pour se rendre en Amérique. pg193
- 27. Société Universelle du Théâtre - avant-projet. pg197
- 28. Congrès de la Société Universelle du Théâtre - 1930. pg209
- 29. Mes débuts au film parlant. pg215
- Conclusion. pg219
- Biographie de Firmin Gémier. pg225
- Biographie sélective. pg229
- Index. pg231
- Table des matières. pg235
Première partie.
Les phénomènes et leurs lois.
Entre le son, que nous avons étudié dans le premier volume du Monde Physique, et la lumière, qui va faire l’objet de celui-ci, il n’y en apparence aucune analogie, aucun lien, comme il semble ni en avoir aucun entre les phénomènes sonores et ceux de la gravitation ou de la pesanteur. Cependant la science nous apprend que la sensation de la lumière est déterminée en nous par l’impression, sur notre rétine, d’une série d’ondulations excessivement rapide émanées des sources lumineuses. Ces ondulations sont elles-mêmes excitées et développer par les vibrations synchrones dont ces sources sont le siège, et elles se propagent au sein d’un milieu éminemment fluide et élastique qui remplit tout l’espace, l’éther. C’est ainsi que nous avons vu le son résulté des vibrations moléculaires des corps élastiques et se propager dans des milieux telle colère, sous la forme d’onde sphérique jusqu’à l’organe de l’ouïe.
Comme le son, la lumière est donc un mode particulier de mouvement vibratoire ; et l’on verra bientôt cette analogie se poursuivre jusque dans l’énoncé des lois de la propagation des ondes lumineuses, lesquels ne se formulent à peu de choses près comme les lois relatives aux ondes sonores. Enfin, de même que les sons se distinguent les uns des autres par certaines propriétés, telles que l’intensité, la hauteur et le timbre, qui dépendent des conditions dans lesquelles s’effectue le mouvement vibratoire, la lumière offre pareillement des variations déclare, de couleur, de nuances produites par des causes toutes semblables.
Toutefois il existe entre les deux ordres de phénomènes, outre des différences considérables de mesure, cette autre différence capitale, à savoir que le son exige, pour sa production et sa propagation, l’intermédiaire de la matière pondérable, tandis que la lumière à sa source et son véhicule dans un milieu impondérable. Un même principe, l’élasticité, sert bien : de départ à la théorie de la lumière comme la théorie du son ; mais, dans l’une, c’est l’élasticité moléculaire des corps, dans l’autre, c’est l’élasticité de l’éther.
Il est utile, croyons-nous, n’assister à l’avance sur ses vues générales. Elles permettent de rapprocher des branches de la science en apparence étrangère les unes aux autres, de montrer le lien qui unit les divers phénomènes du monde physique, et de reconstituer ainsi, au moins en partie, l’unité qu’on pourrait croire détruite en quelque sorte par les nécessités de l’analyse scientifique. Cette reconstitution, il est vrai, n’est pas toujours possible ; et nous avons vu qu’on ne fait guère qu’entrevoir encore le moment où les phénomènes de gravitation seront rattachés, comme le sont dès maintenant ceux de la lumière et de la chaleur et probablement ceux de l’électricité et du magnétisme, un même principe universel, un même agent physique, l’éther.
- Taille : 28cm x 18,5cm
- Table des matières.
- Première partie.
- Les phénomènes et leurs lois.
- Chapitre premier. La lumière dans la nature. pg5
- Chapitre II. Propagation rectiligne de la lumière. pg29
- Chapitre III. Vitesse de propagation de la lumière. pg43
- Chapitre IV. Réflexion de la lumière. pg81
- Chapitre V. Réfraction de la lumière. pg117
- Chapitre VI. Réfraction dans les prismes et les lentilles. pg134
- Chapitre VII. Dispersion de la lumière. pg15
- 4Chapitre VIII. Analyse spectrale des corps célestes. pg179
- Chapitre IX. Les radiations solaires lumineuses calorifiques et chimiques. pg217
- Chapitre X. Les sources de lumière. Production et transformation des jeux habitation. pg231
- Chapitre XI. Qu’est-ce que la lumière ? pg271
- Chapitre XII. Phénomène de diffraction. pg283
- Chapitre XIII. Double réfraction de la lumière. pg312
- Chapitre XIV. Polarisation de la lumière. pg323
- Chapitre XV. Les couleurs des corps. pg349
- Chapitre XVI. Photométrie. pg377
- Chapitre XVII. L’oeil et la vision. pgpg391
- Chapitre XVIII. La lumière et l’Asie. pg422
- Chapitre XIX. Les météores optiques. pg430
- Deuxième partie.Optique - Application des phénomènes et des lois de la lumière.
- Chapitre premier. Les miroirs et les instruments de réflexion. pg453
- Chapitre II. Les phares. pg482
- Chapitre III. Le microsco pe. pg493
- Chapitre IV. Le télescope. pg519
- Chapitre V. Le stéréoscope. pg563
- Chapitre VI. Photographie. pg578
- Chapitre VII. Photographies sur papier et sur verre. pg591
- Chapitre VIII. Héliogravure. Photolithographie. pg618
- Chapitre IX. Application de la photographie. pg637
ISBN : 9789077207161
Dans cette édition limitée et exclusive en 350 copies, Stockmans publie 54 miniatures de Jozef Nadj sur format original (6 x 8 cm). Ces œuvres ont été réalisées avec la plume et l'encre de Chine les plus fines possibles en 2000-2002, dans lequel il ?crirait à la plume. De petites fenêtres ouvertes sur un imaginaire qui nous transporte d'un univers à un autre. Les dessins miniatures très intimistes reflètent des scènes de l'univers de Josef Nadj, toujours circonscrites dans un cadre ou une fenêtre, tout comme l'univers - du chorégraphe Jozef Nadj - se déroule sur scène dans certaines limites.
- Taille : 24cm x 18cm
Chapitre I.
La Religion du Théâtre. ( extrait)
C’était la première représentation de La Captive, le drame poignant de Charles Méré.
L’auteur et firmes de génie, alors directeur du Théâtre Antoine, avait désiré que le peuple eu la primeure de ce spectacle.
Ils avaient convié, ce soir-là, les adhérents des coopératives, ouvriers, artisans, commis, ensembles et braves gens, dont les fermes convictions sont la plus claire richesse.
Selon l’usage des représentations gratuites, les invités s’étaient ainsi ils avaient voulu. Et, comme il est juste, les meilleures places avaient été prises par les premiers arrivants. Nulle bousculade pourtant : car il règne dans ces associations populaires une touchante fraternité. A noter aussi que dans un auditoire ainsi composé, la civilité envers les femmes est mieux observée que dans les salles chic.
Envoyé au fauteuil et dans les loges, des spectateurs endimanchés, à la physionomie frustre, aux fortes mains rougeaudes. Ils étaient venus en famille. Car ils aiment partager leur plaisir avec toute leur maisonnée.
Une bonne mère gigogne, dont le chapeau se remet de larges fleurs artificielles, pivoine bleue et roses vertes, était flanqué d’une ribambelle de mioches qu’elle mouchée l’un après l’autre et qu’elle rabrouait quand ils se faisaient des niches.
De temps à autre un motard piailler et la maman l’emportait précipitamment dans le couloir.
Aux entractes, on dévorait Orange, banane, chocolat, gteau : une vraie kermesse.
La pièce plaisait beaucoup à ses auditeurs qui battaient des mains avec frénésie. Il ne pensait pas, comme les gens du monde, qu’il fallut apporter de la discrétion à leur assentiment.
On connaît le sujet du drame. Madame Suzanne Desprès représentait une femme qui, né dans un pays neutre, avait épousé d’abord un Allemand, puis devenue veuve s’était mariée à un Français.
Il avait eu des enfants de l’un et de l’autre. Charles Méré, pour généraliser son thème, avait remplacé les mots d’Allemagne et de France par des noms de pays imaginaire ; mais on discernait sans peine la réalité sous la fiction.
Tant que la guerre éclatait, les enfants des deux lits couraient rejoindre les drapeaux de leur nation et se transformer en adversaire prêt à s’entre-tuer.
Dans les tortures qu’elle subissait, la mère douloureuse apparaissait comme une image emblématique de l’Humanité qui pleurait sur ces fils fratricides.
Toute l’assistance versée des larmes.
Elle est en répondit plus encore qu’en se rencontrèrent les deux frères ennemis.
Sans doute, se rappelle-t-on la scène. Les deux jeunes gens ont été grièvement blessés. L’un est aveugle, l’autre invalide. D’abord, ils exhalent leur haine mutuelle. Puis ils échangent leurs impressions de guerre. Et le souvenir de leurs souffrances leur inspire de la compassion l’un pour l’autre. Toutefois le rapprochement n’est pas encore accompli. C’est un hasard insignifiant qui le provoque. L’aveugle désir fumé. Son frère chancelant sur ses béquilles lui donne du feu. Et au moment où ces deux infirmités se rejoignent à ttons, la pitié réciproque unit enfin les deux coeurs. Les frères s’étreignent. Ils ont tout à coup retrouvé cette affection que leur commander leur parenté.
La salle criait son admiration. Elle saisissait aisément la symbolique de cet épisode. En ses deux enfants d’une même mère, elle voyait les peuples qui s’étaient meurtris si cruellement et que la fraternité humaine devrait à jamais réconcilier.
La présence des gosses qu’on avait amenés au théâtre contribué à augmenter chez les parents l’horreur de la guerre. Dans ces familles presque toutes éprouvées par la dernière saignée universelle, on sentait la résolution de soustraire à de nouvelles boucheries les petits que les pères et les mères couverts et de leurs tendres regards.
Quant à le rideau fut tombé sur le dernier acte, la foule se leva et, au lieu de sortir aussitôt, elle entonna l’International.
Une voix commenca, toutes les réponses de champ :
La raison de son caractère :
options de
C’est l’éruption de la fin.
Ces paroles font sourire par leur rhétorique sonore. Mais l’air et le rythme, en cette occasion du moins, produisaient un effet majestueux.
Ceux qui chantaient l’hymne révolutionnaire, après avoir entendu le drame de Méré, portaient la sincérité et la solennité peintes sur leur traits. Ils semblaient les fidèles d’une église qui, à la fin d’un office, modulent un cantique.
…
- Taille : 22,5cm x 15cm
- Table.
- Chapitre premier.
- La Religion du Théâtre.pg9
- Chapitre II.
- Un rôle : Shylock. pg25
- Chapitre III.
- Les Secrets de la Mise en Scène. pg47
- Chapitre V.
- Séminaire d’acteurs. pg77
- Chapitre VI.
- Les Evangiles du Théâtre. pg99
- Chapitre VII.
- L’Autel de Dionysos. pg115
- Chapitre VIII.
- L’Evangile selon Shakespeare. pg129
- Chapitre IX.
- L’Evangile selon Shakespeare (suite). pg141
- Chapitre X.
- L’Evangile selon Corneille. pg151
- Chapitre XI.
- L’Evangile selon Molière. pg171
- Chapitre XII.
- L’Evangile selon Beaumarchais. pg185
- Chapitre XIII.
- Horizons. pg197
- Chapitre XIV.
- Horizons (suite). pg209
- Chapitre XV.
- L’Enclos réservé. pg221
- Chapitre XVI.
- La Vie publique. pg235
- Chapitre XVII.
- Clio chez Melpomène. pg251
- Chapitre XVIII.
- Fêtes publiques. pg265
ISBN : 0713653965
This popular guide, now in its sixth edition, is widely regarded as a standard work on the subject. It explains the process of designing lighting for all kinds of stage production and describes the equipment used. This new edition embraces the latest technology, but it also continues to discuss the basic principles - even to the extent of advising how to use one singel spotlight if that is all that is available.
Francis Reids has been a professional lighting designer for over forty years. He lectures extensively around the world and has written nimerous books on theatre design and technology.
- Taille : 22,5cm x 16cm
- Contents.
- Prologue. pg1
- I. Aims in Lighting. pg3
- II. Lighting Instruments. pg10
- III. Automated Lighting Instruments. pg31
- IV. Lighting Control. pg37
- V. Rigging and Wiring. pg47
- VI. Direction and Focus. pg56
- VII. Colour. pg74
- VIII. First Steps in Lighting Design. pg84
- IX. The Lighting Design Process. pg90
- X. Implementig the Lighting Design. pg99
- XI. Lighting Plays. pg113
- XII. Lighting Dance. pg135
- XIII. Lighting Musicals. pg138
- XIV. Lighting Opera. pg154
- XV. Lighting Thrust Stages. pg159
- XVI. Lighting in Repertoire. pg165
- XVII. Computer-Aides Lighting Design. pg164
- XVIII. Sqare One. pg174
- XIX. Projection and Effects. pg180
- XX. Comfort and Confidence. pg193
- XXI. Agenda for a Post Mortem. pg196
- XXII. Light Education. pg198
- Glossary. pg203
- Index. pg213
- Websites. pg218
Exposition réalisée dans le cadre de la Commémoration se du centième anniversaire de la naissance de Louis Jouvet.
Avant-propos.
Pour un homme de thétre, il est plusieurs manières d’aborder les problèmes de la scène. Dans la préface qu’il écrivit en 1941 pour la traduction en français du traité de Sabattini Louis Jouvet s’exprime très clairement sur la voie qu’il emprunta :
« A dix-huit ans j’étais régisseur », « tout ce que je sais du théâtre je l’ai appris d’abord avec une machiniste sur la scène «. « Dans ce métier, les théories ne peuvent pas précéder l’action ». « J’ai été contraint d’oublier ma vocation première ». « L’humble connaissance de la pratique et le chemin le plus sr pour aller à la vérité »…
Louis Jouvet, lors de sa disparition brutale en 1951, laissa son public la nostalgie d’un directeur de troupes hors du commun, d’un grand acteur, d’un metteur en scène inoubliable, d’un « poète du spectacle ». Côté coulisse, Louis Jouvet, toute sa carrière durant, fut un « artisan du thétre ». Dessinant sur une grande table de travail avec compas véhiculaire c’était aussi un homme de plateau qui, avec intelligence et méthodes, ce plaisait à imaginer des dispositifs scéniques, à construire de nouvelles scènes ; en exploiter les multiples possibilités pour servir les poètes, assisté des comédiens. Trois réalisations majeures ont, de ce point de vue, marqué l’évolution de la scénographie : le dispositif scénique du Garrick Theatre à New York en 1917, celui du Vieux-Colombier en 1919 puis l’aménagement du studio des Champs-Elysées en 1923. Louis Jouvet ne dissimule pas la joie qu’il éprouva parfois à commander les maçons, les charpentiers et « même l’architecte » . Ce sursaut d’orgueil - inhabituel pour un homme d’un naturel discret - lui apparaissait en fait comme le couronnement d’une pratique.
« Le thétre est un secret » qu’il faut découvrir avec humilité et ténacité. Jeune débutant, Louis Jouvet avait été à l’écoute d’Alphonse, anciens gabiers de marine, dont il avait appris « artificier tour de main », « lois physiques du simulacre » en marge des énoncés de la géométrie et de la mécanique. Plus tard, « Le Patron » choisi comme collaborateurs deux chefs-machinistes hors du commun : Léon Déguilloux (chef-machiniste constructeur) et Camille Demangeat (chef-machiniste constructeur et maquettiste). Le travail s’exécutait dans une compréhension mutuelle, sans mots inutiles.
« Lieu dramatique, machinerie, décor des représentations tienne ensemble » : la conception de la scénographie chez Jouvet passe par toutes les phases de la métamorphose. Les propositions des décorateurs ayant une place importante. Louis Jouvet, précis et méthodique, lui-même décorateur ingénieur et inventif, ne redoutez pas l’imaginaire et la fantaisie d’un peintre poète tel que Christian Bérard, sont décorateurs de prédilection. Comment aussi ne pas citer Pavel Tchelitchew, Guillaume Monin, René Moulard.
Les documents présentés ont été choisis en fonction de leur valeur d’évocation : documents techniques, maquettes construites, maquettes de décors et de costumes. Cette exposition propose un parcours à travers la carrière de Louis Jouvet sans prétendre en aborder toutes les facettes. Elle ne saurait témoigner dans toute son ampleur de l’intérêt passionné que Louis Jouvet n’a cessé de porter à l’architecture thétrale et à la scénographie ainsi que l’atteste l’ensemble de la collection constituée par lui tout au long de sa vie et remise en don au département des arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de 161 par Madame Louis Jouvet et ses enfants auxquels nous renouvelons nos sentiments de profonde gratitude.
Cécile Giteau,
Directeur du Département des Arts du Spectacle de la Bibliothèque Nationale.
- Taille : 21cm x 25cm
- Table des matières.
- Avant-propos par Cécile Giteau. pg5
- Découverte de Sabbatini par Louis Jouvet. pg7
- Chronologie sommaire. pg37
- Bibliographie. Oeuvres de Louis Jouvet. pg45
- Notice des documents exposés. pg47
- La scénographie de Louis Jouvet sous l'optique contemporaine. pg65
ISBN : 8371003838
The first international meeting with posters was held in Warsaw in june 1966. Luckily wasn’t a one-off event. On the contrary, its importance and prestige grew with time. Soon the Warsaw Biennale became not only a competition place for the best achievements of international design in the field of poster, but it also attracted many outstanding graphic designers and art theoricians. Biennale oftend served as a forum for sharp discutions and was always a place of friendly meetings ans a ttrue poster feast. Many Great artists took responsibility as jury members for awarding and choosing best posters. Even more devoted their time to work in the Organization Commitee and the Program Council. I think the 40th Anniversary of the Biennale is a good moment to recall and honnour their names and to express the deepest gratutude for keeping up their enthusion, highest artistic level and the exeptional prestige that the Waesaw International Poster Biennale enjoys worldwide.
Maria Kupik
Curator Poste Museum at Warsaw.
- Taille : 28cm x 20,5cm
- Contents.Honorary Committee. pg4
- The Organizing Committee. pg5
- 20th IPB International Jury. pg6
- Andrzej Wajda,My First. pg7
- Kazumasa Nagai, Congratulations … pg8
- Niklaus Troxler, Biennale Plakatu w Warsavie. pg9
- The Warsaw Poster Biennale
- - An example for a One World Culture. pg9
- Pierre Bernard, The Warsaw Biennale. pg10
- Ryszard Otreba, Anniversary of printed picture. pg11
- Szymon Bojko, Invitation to new, different world/Reminiscences of a participant/Finished. pg12
- Trapani Aortomaa, Finish Journalistits … pg14
- Dorota Folga-Januszewska, Self-killing poster. pg15
- Magda Kurpik, 19 times Biennale. pg161
- 9 times Biennale. pg162
- 0th IPB Exhibition Catalogue. pg35
- Debuts. pg198
- 19th International Poster Biennale Laureates. pg251
ISBN : 2707812447
Amoureux de Paris et du Théâtre, André Degaine entraîne ses amis dans des promenades le long et dieux théâtraux de la capitale qui le raconte à sa manière ludique. Les salles de théâtre bien sûr (les « actuelles » et les disparues), mais aussi … les deux maisons natales de Molière (la fausse et la vraie) … l’hôtel particulier de la Société des Auteurs … les domiciles illustres … les paysages parisiens devenus décors de pièces célèbres.
Bref, de l’étonnante histoire de l’Hôtel de Bourgogne (qui s’étend sur 235 ans) à celle de l’Odéon (plus de 200 ans) … du Grand-Guignol désaffecté au prestigieux Théâtre Pigalle transformé en garage … ici le passé est vivant.
260 pages, 2500 illustrations, un index des noms propres.
- Taille : 24cm x 13cm
- Table.
- « Quelques mots… ». pg5
- I - Premiers théâtres : de l’Hôtel de Bourgogne à l’Odéon. pg9
- II - Du boulevard du crime à la chaussée d’Antin : du « Déjazet » au « Vaudeville ». pg9
- 1III - Au flanc de Montmartre : des « Bouffes du Nord » au « Tristan Bernard ». pg135
- IV - Madeleine, Opéra, Palais-Royal : de « la Madeleine » à la « Comédie-Française ». pg179
- V - Rive Gauche : de la « Gaîeté-Montparnasse » à « La Huchette ». pg207
- Les « Isolés ». pg228
- Paris. Décors. pg248
- Index des Salles et lieux divers. pg250
- Index des Noms Propres. pg251
ISBN : 9782916914633
Fondé à Weimar en 1919, dissout à Berlin en 1933 face à la montée du nazisme, le Bauhaus est une école d’enseignement artistique qui s’est imposée comme une référence incontournable de l’histoire de l’art au XXe siècle. Elle a été créée par l’architecte Walter Gropius pour redonner vie à l’habitat et à l’architecture grâce à une synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie. Le coeur de ce livre reflète la diversité du champ des expérimentations menées à l’école : dessin, peinture, mobilier, sculpture, textile, céramique, mais aussi typographie, photographie et théâtre sont abordés sous l’angle des ateliers où les élèves de l’école recevaient les enseignements. L’ouvrage pose la question des sources et des influences dont le Bauhaus a pu s’inspirer : la hiérarchie entre maître et compagnon héritée du Moyen Âge, le goût pour les contrastes et la composition dans les arts chinois et japonais, mais aussi les antécédents des modernités allemandes, des Arts and Crafts britanniques et des utopies viennoises. L’héritage du Bauhaus a été considérable, et dans ce livre c’est sous son versant le plus contemporain que ce sujet est abordé : l’artiste Mathieu Mercier a été invité à choisir une quarantaine de plasticiens, designers, graphistes ou créateurs de mode dont les réalisations, à ses yeux, incarnent l’esprit du Bauhaus en ce début du XXIe siècle.
- Taille : 30,5cm x 24cm
- Sommaire.
- - Essais.
- La chance de les connaitre mais aussi de manger avec eux, Nicholas Fox Weber. pg12
- L’ésothérisme au Bahaus, Jean-Louis Gaillemin. pg22
- - Sources et inspirations.
- Le Bahaus et les bâtisseurs de cathédrales, Monique Blanc. pg36
- L’influence de l’Art Asiatique, Béatrice Quette. pg40
- L’Objet en question, de quelques utopies décoratives avant le Bauhaus, Olivier Gabet. pg58
- - Ateliers et enseignements.
- Vivre au Bauhaus : créer, enseigner, transmettre, Anne Monier. pg66
- Céramique, Louise Curtis. ph80
- Menuiserie, Raphaèle Billé. pg86
- Métal, Raphaèle Billé. pg96
- Textile, Raphaèle Billé. pg106
- Peinture sur verre, Raphaèle Billé. pg114
- Sculpture Raphaèle Billé. pg120
- Peinture murale, Anne Monier. pg128
- Imprimerie et reliure, typographie et publicité, Anne Monier. pg13
- Théâtre, Louise Curtis. pg146
- Architecture, Louise Curtis. pg158
- Photographie, Louise Curtis. pg172
- L’enseignement de Paul Klee et Wassily Kandisky, Louise Curtis. pg186
- - Au coeur du Bauhaus.L’édition au Bauhaus : une intention plus qu’une réalité, Raphaèle Billé. pg196
- L’exposition de 1923, bilan de quatre années mouvementées, Anne Monier. pg200
- A Dessau, le Bauhaus total, Anne Monier et Louise Curtis. pg210
- Mort et renaissance de Bauhaus, Anne Monier. pg222
- - Bauhaus, une suite possible.
- L’esprit des formes, Marie-Sophie Carron de la Carrière. pg238
- Le Bahaus, une suite possible, Mathieu Mercier. pg240
- Annexes.
- Bibliographie. pg 256
- Index. pg260
Introduction.
La diffusion et la vogue des oeuvres de Rabelais dans nos provinces au XVIe siècle ont fait l’objet, il n’y a guère, d’un excellent article de Monsieur Marcel de Grève parue dans la bibliothèque d’humanisme et renaissance sous le titre Rabelais au pays de Brueghel. Réflexion sur la popularité de Rabelais dans les Pays-Bas du XVIe siècle. Cette étude, dont seul l’intitulé prête peut-être à contestation, constitue à la fois une synthèse vigoureuse et une judicieuse mise au point d’un problème qu’on a trop longtemps débattu et tranché sans en avoir au préalable dégager tous les éléments.
Avec beaucoup de pertinence, Monsieur de Grève a prouvé que la cour, la bourgeoisie, et même le peuple pouvait avoir lu Rabelais et savait assez le français pour le pratiquer dans sa langue. Il a démontré ensuite, de façon irréfutable, que Rabelais avait bel et bien été élu par les « compatriotes de Brueghel» et il a apporté, à cet égard, des citations probantes. Restait à trouver, en dehors du non toujours cité de Marnix de Sainte-Alguedonde, la trace d’une influence réelle et directe dans une création littéraire originale, l’exemple d’une résonance qui fut plus et mieux qu’un simple écho. Monsieur de Grève affirme sa profonde conviction que de telles oeuvres devaient exister dans le domaine si vaste, et si peu explorée, de notre littérature du XVIe siècle, tant au néo-latine que flamande et française, et il marquait sa confiance dans les recherches à venir. J’espère pouvoir apporter ici la confirmation objective de l’exactitude de ce pressentiment.
…
Roland Mortier
- Taille : 25,5cm x 16,5cm
- Table des matières
- Introduction. pg3
- Chapitre I. Le placard hollandais de 1596. pg5
- Chapitre II. Le libelle flamand. pg10
- Chapitre III. Le « Hochepot, ou Salmigondi des Folz ». pg21
- Chapitre IV. La langue du « Hochepot ». pg27
- A. Adaptation et création p.g27B.
- Les ressources verbales. pg33
- Les emprunts à Rabelais. pg33
- Vocables rares ou nouveaux. pg36
- Les images médicales. pg38
- Les images végétales et culinaires. pg39
- Les Picards disent. pg42
- Termes érudits. pg43
- Proverbe, sentences et locutions populaires. pg44
- Jeux et divertissements. pg49
- Conclusion. pg51
- Bibliographie. pg53
- Appendice I. Le placard hollandais du 4 avril 1596. pg57
- Appendice II. Le texte du libellé flamand «Der Mallen Redenkavel ». pg64
- Appendice III. Le texte du « hochepot ou Salmigondi des Folz ». pg96
- Table des matières. pg132
Histoire du Théâtre très bien illustrée
- Taille : 21,5cm x 15cm
- Table des chapitres.
- I. Naissance et caractéristiques des Arts et Métiers du Théâtre. pg5
- II. Le Théâtre du moyyen âge. pg15
- III. Shakespeare et le Théâtre Elisabethain. pg27
- IV. En Espagne, le siècle d’or. pg33
- V. L’apport de l’Italie : la « Commedia dell’Arte ». pg43
- VI. Le Théâtre en Asie du XIVe siècle à nos jours. pg54
- VII. Le Clacissisme en France au XVIIe siècle, théâtre et Comédiens. pg64
- VIII. Le théâtre pendant la Révolution et l’Empire. pg82
- IX. Le XIXe siècle. pg102
- X. Le Théâtre Contemporain. pg120
- Sur quelques termes du théâtre. pg149
ISBN : 2213610886
C’est par le théâtre que s’illustre avec le plus d’éclat le siècle des lumières. Voltaire et voit « la seule manière d’assembler les hommes pour les rendre sociables », les philosophes l’oppose à l’église comme lieu de l’éloquence profane et sanctuaire des idées nouvelles, les plus grands architectes édifient des temples à sa gloire ; comédien, comédienne, danseurs, cantatrisses, « enchanteresses » en tout genre occupe le haut du pavé. Quant au thétre de société (ou thétre « chez soi »), il passe pour le plus haut degré de la civilisation. L’esprit acquiert du got, le corps y cultive la grce, le libertinage y aiguise l’essence. Du grand seigneur dans cette terre à l’artisan dans son échoppe, la théâtromanie n’épargne personne : élèves des jésuites, magistrats, officiers, fermiers généraux, écrivains, savetiers, séminaristes ou filles galantes, tout le monde veut jouer la comédie.
Du démocratique « parterre » aux loges louées à l’année, de l’Opéra à la Comédie-Française, des Italiens à la baraque foraine et aux parades de boulevard, le public se presse aux spectacles, indiscipliné, turbulent parfois, mais toujours passionné, prompt à rire, à s’évanouir, à siffler, qui étend la réplique vengeresse ou l’équivoque obscène. l’époque où l’opinion ne dispose d’aucun espace public, le thétre apparaît comme un foyer sensible, où peut à chaque instant jaillir une étincelle de liberté.
Historien des lettres et de la société de l’Ancien Régime, connaisseur averti des choses et des gens de théâtre, Maurice Lever en trace un tableau exact et fidèle, non moins que jubilatoire.
Directeur de recherche émérite au CNRS, MauriceLever est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels il faut citer au moins Donatien Alphonse François, Marquis de Sade (Fayard, 1991), Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, t. I, l’Irrésistible ascension 1737 - 1774 (Fayard, 1999) et, en dernier lieu, Louis XV, libertin malgré lui (2001).
- Taille : 23,5cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Chapitre Ier.« Le chef-d’oeuvre de la société ».
- - Les gentilshommes de la Chambre. pg12
- - Papillons de la Ferté. pg15
- - L’hôtel des Menus-Plaisirs. pg19
- - Les affiches. pg20
- - « La démocratie du parterre ». pg25
- - « Les petites loges ». pg30
- - Théâtre et subventions. pg33
- - La police des théâtres. pg35
- - « En voulez-vous des z’homards ?». pg38
- - la « Bastille des comédiens ». pg41
- - La claque et le « petit coin ». pg45
- - Le sifflet. pg48
- Chapitre II.« Les comédiens ordinaires du Roy ».
- - « Simul et singulis ». pg54
- - Tribulations. pg56
- - Le Fossé-Saint-Germain. pg60
- - Les comédiens et les « gentilshommes ». pg65
- - Changement de rôle. pg67
- - Censure des théâtres. pg70
- - Les Comédiens-Français à Versailles. pg77
- - Le droit des pauvres. pg79
- - Le renouveau. pg82
- - « Ces restes de barbarie ». pg85
- - « On attendaitPyrrhus, on vit paraître un fat ». pg86
- - Un généreux mécène. pg90
- - Un souffleur sachant souffler. pg93
- - Entre cour et jardin. pg96
- - L’Odéon. pg101
- - Voltaire au garde-meubles. pg104
- - « Papa Grand Homme ». pg106
- - La Folle Journée. pg108
- - Les partants et les arrivants. pg111
- - Le nouveau Roscius pg113
- Chapitre III.Les Italiens.- Scaramouche, Arlequin, le docteur et les autres. pg119
- - « Parle comme tu voudras ! ». pg123
- - Les enfants de parodie. pg127
- - Arlequin Protée. pg131
- - Le Paris des « italiens ».pg133
- - L’amour à l’italienne. pg136
- - Cosi fan tutte ! pg138
- - Cornichons, Coquinières, Grapignan et consorts. pg142
- - Le commissaire « turlupiné ». pg145
- - L’ « expulsion ». pg147
- - La nouvelle troupe. pg150
- - Des comédiens très chrétiens. pg154
- - Les débuts. pg156
- - « Io Rinasco ». pg162
- - Les tourments de Lelio. pg164
- - Les illusions perdues et retrouvées. pg166
- Chapitre IV.L’Opéra.
- - Un gouffre financier p.g170
- - Un club très fermé. pg171
- - Le bal de l’Opéra. pg172
- - L’incendie de 1763. pg175
- - La salle des Machines. pg177
- - Un théâtre rénové. pg179
- - « Comment s’en passer ? ».pg182
- - Un travail de « Romains ». pg183
- - Le théâtre des Arts. pg185
- - « Ecole de galanterie et de luxure ». pg188
- - Les « filles du Magasin ». pg191
- - Un amour de Casanova. pg195
- - « Divines enchanteresses «- pg197
- - Un recrutement plus sélectif. pg202
- - Contestation, autogestion, participation. pg205
- - « De quoi faire tourner la tête ». pg207
- - Le rapport Dauvergne. pg210
- Chapitre V.De la Foire aux Boulevards.
- - « Messieurs, ouvrez vos loges ! ». pg218
- - Monsieur le rhinocéros. pg219
- - Foire Saint-Laurent. pg221
- - Les théâtres de la Foire. pg222
- - Le singe de Broché. pg225
- - Allard, Maurice, Bertrand et les autres. pg227
- - « Romain » contre forains.. pg230
- - Naissance de l’Opéra-Comique. pg235
- - La comédie muette. pg236
- - Résurrection de l’Opéra-Comique. pg240
- - L’heureux retour. pg242
- - La Nouvelle Troupe. pg244
- - « La folie du jour ». pg247
- - «Prrrrenez vos billets ! » pg251
- - « De plus en plus fort chez Nicolet ! » pg254
- - «Sicut infantes ». pg258
- - Le théâtre des Associés. pg262
- - Le bateleur-dentiste, Voltaire et Mademoiselle Corneille. pg263
- - Juvénile, vidi, Vici ! pg266
- - Variétés, délassements, ombres chinoises. pg269
- Chapitre VI.La Théâtromanie.- La « minimomanie » des grands. pg276
- - Barate et Thrimidate. pg278
- - Le temple de Terpsichore . pg280
- - Un amateur qui promet. pg282
- - La folie Voltaire. pg284
- - Le théâtre aux armées. pg291
- - Le théâtre de la reine. pg294
- - La Merluche la Cour. pg297
- - Seigneurs et bateleurs. pg300
- - Comédie et galanterie. pg302
- - Le casque d’Achille. pg306
- - Des Célimènes au bas troués. pg308
- - Le loup dans la bergerie. pg309
- - Une représentation au collège de Lisieux. pg312
- - Le théâtre des bons pères. pg314
- - Eros sur scène. pg319
- - Le « poète de Sybaris ». pg324
- Notes et références. pg331
- Principaux ouvrages consultés. pg363
- Index des noms de personnes. pg367
Les Mariés de la tour Eiffel. Jean Cocteau. Préface de 1922. Toute oeuvre d’ordre politique renferme ce que Gide appelle si justement dans sa préface de Paludes : « la part de Dieu ». Cette part, qui échappe au poète même, lui réserve des surprises. Telle phrase, tel geste, qui n’avait pour lui qu’une valeur comparable à celle du volume chez les peintres, contiennent un sens secret que chacun interprète ensuite. Le véritable symbole n’est jamais prévu. Il se dégage tout seul, pour peu que le bizarre, les réels n’entre pas en ligne de compte. Dans un lieu féerique, les fées n’apparaissent pas. Elle s’y promènent invisibles. Elles ne peuvent apparaître au mortel que sur le plancher des vaches. Les esprits simples voient les fées plus facilement que les autres, car ils n’opposent pas au prodige la résistance des esprits forts. Je pourrais dire que le chef électricien, avec ses réflexions, m’a souvent éclairé la pièce. Je lisais, dans les souvenirs d’Antoine, le scandale provoqué par la présence, sur scène, de véritables quartiers de viande et d’un jet d’eau. Nous voici maintenant à l’époque où le public, convaincu par Antoine, se fâche si on ne pousse pas sur scène de véritables objets, si on ne les jette pas dans une intrigue aussi compliquée, aussi longue, que celle dont le thétre devrait servir à le distraire. Les Mariés de la tour Eiffel, à cause de leur franchise, déçoivent davantage qu’une pièce ésotérique. Le ministère inspire au public une sorte de crainte. Ici, je renonce au mystère. J’allume tout, je souligne tout. vident du dimanche, bétail humain, expressions toutes faites, dissociation d’idées en chair et en os, férocité de l’enfance, poésie et miracle de la vie quotidienne : voilà ma pièce, si bien comprise par les jeunes musiciens qui l’accompagnent. …
- Taille : 26,5cm x 18,5cm
- Sommaire.
- Numéro 365 - 366 - 1er et 15 octobre 1966.
- Préface de 1922 pour « les Mariés de la tour Eiffel », Jean Cocteau. pg3
- Les Mariés de la tour Eiffel, Jean Cocteau (texte intégral). pg7
- Pierre Bertin, par Paul-Louis Mignon. pg12
- Une partition perdue et retrouvée, par Jacques Pradère. pg16
- Une oeuvre commune peu commune, par Lucien Adès. pg16
- L’enregistrement des « Mariés de la tour Eiffel », par Darius Milhaud. pg17
- Les Chevaliers de la Table ronde, Jean Cocteau (texte intégral). pg27
- Et page 63 notre supplément : Richesses Théâtrales : Jean Cocteau
L’homme a créé les images de ces dieux et, tel Prométhée en Pygmalion, il leur a donné par l’art et la magie, la vie des êtres animés. Cette illusion de la réalité, qui est pour lui la réalité même, il a accentué, l’émouvant par leurs membres mobiles, parlant par leur bouche. Par de multiples chaînons séculaires, les automates modernes sont les descendants là ici et de ses ancêtres sacrés.
W. Deonna
- Taille : 28cm x 21cm
- Table des matières.
- Chapitre I. Automate primitif et masques articulés. pg15
- Chapitre II. Les automates dans l’Antiquité. - Des Arabes à la Renaissance. pg33
- Chapitre III. De quelques horloges monumentales à automates. pg51
- Chapitre IV. Horloges d’appartement anciennes et pièces d’Orfèvrerie avec automate. pg69
- Chapitre V. Les automates dans les Pendules riches. pg99
- Chapitre VI. Les horloges en bois et les pendules de fantaisie. pg125
- ChapitreVII. Tableau mécanique. pg147
- ChapitreVIII. Les jouets mécaniques. pg163
- Chapitre IX. Montres et tabatières à automates. pg179
- Chapitre X. Les Oiseaux chantants. pg199
- Chapitre XI. Animaux mécaniques. pg229
- Chapitre XII. Devin, Magiciens, Escamoteurs, etc. pg251
- Chapitre XIII. Musique automatique. - Automates musiciens. pg271
- Chapitre XIV. Androïdes écrivains et dessinateurs. pg297
- Chapitre XV. Automates marchands, parlants. pg323
- ChapitreXVI. Automate de fantaisie. pg335
- Chapitre XVII. Vitrines animées. pg351
- Chapitre XVIII. Mécanique truquée (Théâtre - pseudo automate - demi automate). pg361
- Chapitre XIX. Des Robots et de l’Automatisme. pg387
- Notes succinctes sur les principaux automates anciens. pg405
- Notes et compléments. pg409
- Index alphabétique. pg423
Suite de La Parade - Sous les étoiles
- Taille : 18,5cm x 12,5cm
- Table des matières.
- I. En route ! pg9
- II. Le tremplin. pg38
- III. Condorcet. pg54
- IV. Malaquin. pg69
- V. Premiers pas avec Antoine. pg89
- VI. Conservatoire. pg122
- VII. Soldats au 132e. pg143
- VIII. Du 28 de la rue Pigalle à « l’Oeuvre ». pg187
- IX. Lettres annexes au dernier chapitre, (de Maurice Denis, Maurice Maeterlinck, Paul Fort, Pierre Bonnard). pg236
Tomaž Pandur, né à Maribor (Yougoslavie) le 19 février 1963 et mort à Skopje (Macédoine) le 12 avril 2016, est un metteur en scène slovène.
- Taille : 39cm x 28,5cm
ISBN : 0486231534
Anyone working on scene design for the first time will find this book indispensable - amateur and semi-professional groups, high school students and their teachers, even puppeteers who will find the advice on model building invaluable for their own sets. Whatever play you are putting on, designing the set will be no problem when you have this book to guide you.It contains an excellent discussion of scenery, sets, models, the principles of design, painting scenery, and arena design. Throughout this discussion, the author gives many tips that will save you much wasted materials and hours of work; working out sightlines before you design the set, choosing among different kinds of sets, constructing flats, making a truly realistic model, constructing a convertible set, working with a colour chart and tone solid, spatter painting, adding touches, and much more. When technical terms are used, all are defined with extreme clarity: raked set, cyclorama, set axes, flats, flippers, masking pieces, etc. The author's 110 drawings and diagrams are especially helpful floor plans of sets, audience views, reverse views, different scene designs on the same basic set, and similar material. There is also a complete index.
- Taille : 27,5cm x 20,5cm
- Contents.
- Before you begin : Functions of Design, Scenery for the play, Economy of construction. pg6
- I. Scenery of the stage : Scenery, Axes, A model stage house, Scale. pg11
- II. Types of sets : Drapery sets, Symbolic sets, Impressionistic sets, Drops, Borders, and Wins, Exteriors, Interiors. pg17
- III. The nature of scenery : Flats, Other two)dimensional units, Three-dimensional units, scene construction. pg29
- IV. Model Scenery : Walls, Other units, Model properties, Enlarging and reducing. pg35
- V. Designing with a Model : A fulscale convertible set, a convertible model, Matching floor plans, Originating Designs. pg47
- VI. The Principles of Design :Balance, Emphasis and subordination, Design elements, Unity and variety. pg60
- VII. Paining Model Scenery : Mixing paint, Colored light, Applaying paint, Special techniques. pg69
- VIII. Exposition : Touches, Basic fact, Symbols. pg76
- IX. Arena Design : Seating plans, Arena geography, Set design, Modified arenas. pg82
- Index. pg95.
Extrait d’une lettre écrite par Pierre Harmel à Denyse Périer, 24 avril :
vous avez créé un thétre unique, dans son esprit et la richesse de ses choix ( …) Claude est un grand témoin, positif, créateur, de ce dernier demi-siècle. Il aura honoré l’art de son pays en multipliant autour de lui les talents (…) il s’en va, hélas, et peu de foi dans nos vies, nous aurons ressenti autant qu’aujourd’hui le vide de l’absence. Comment va-t-on vivre sans lui, sans son regard de bienveillance, de profondeur, d’enthousiasme ?
- Taille : 27cm x 21cm
- Entre mystère et plein éclat. pg7
- « Il faut avoir rêvé longtemps pour agir vite ». pg9
- Le Rideau de Bruxelles, dans la lignée des aînés. pg20
- L’aventure commence. pg24
- « La véritable tradition dans les grandes choses n’est point de refaire ce que les autres ont fait, mais de retrouver l’esprit qui a fait ses grandes choses et qui en ferait de tout autre en d’autres temps ». pg29
- « Sans tracer de chemin de peur de perdre l’étendue ». pg31
- Le langage est la plus belle chose … pg41
- Le Rideau de Bruxelles lance de jeunes auteurs. pg43
- « Le spectacle est la seule forme d’éducation morale ou artistique d’une nation ». pg48
- Tennessee Williams lance le Rideau de Bruxelles. pg50
- Je suis avant tout un comédien. pg62
- Cinquente ans de bonheur théâtral. pg72
- Ce n’est pas moi, c’est la fonction qu’il faut respecter. pg85
- Lorsque je publierai mes Mémoires, on n’y lira une méditation sur ce système que pose le comédien. pg93
- Je ne suis pas un visuel. pg97
- « C’est le Prince qui doit demander audien ce à l’artiste ». pg103
- Paul Rogie, l’amitié « sans compter ». pg106
- « La puissance des ouvres d’art fait changer une vie parfois radicalement ». pg110
- J’aurais passé ma vie à exprimer avec les mots des autres. pg119
- Itinéraire. pg127
- Remerciements. pg166
- Bibliographie. pg167
- Crédit photographique. pg167
Le plus dangereux pour le théâtre, c'est de servir les goûts bourgeois de la foule. Il ne faut pas prêter l'oreille à sa voix, sous peine de tomber du sommet dans l'abîme. Le théâtre est grand lorsqu'il fait monter la foule à lui, ou, s'il ne la fait pas monter, alors au moins l'attire vers les hauteurs. Si on écoute la voix de la foule bourgeoise, on peut très facilement dégringoler. Le désir des hauteurs n'a de raison d'être que s'il est sans compromis. Il faut se battre, coûte que coûte. En avant, en avant, toujours en avant ! Tant pis s'il y a des erreurs, tant pis si tout est extraordinaire, criard, passionné jusqu'à l'horreur, désespéré au point de choquer, de faire peur, tout sera mieux qu'une médiocrité dorée. Il ne faut jamais transiger, mais toujours innover, jouer de feux multicolores, nouveaux, jamais vus. Ces feux aveuglent d'abord, mais ils se mettent à flamber en vifs brasiers et ils nous habituent à leur lumière. " Ainsi s'exprime en 1901 dans son Journal Vsevolod Meyerhold qui deviendra le plus important metteur en scène soviétique des années vingt, et une des figures-clefs du théâtre du vingtième siècle, celui en qui, au-delà de leurs différences, Planchon et Krejca, Chéreau, Lioubimov et Ariane Mnouchkine, Corsetti, Sellars et Lebl peuvent reconnaître un de leurs précurseurs. Meyerhold, metteur en scène révolutionnaire, Meyerhold, metteur en scène de la Révolution, disparaîtra en 1940, victime du stalinisme. Pour l'heure, âgé de vingt-sept ans, il se libère du naturalisme qu'il connaît en tant qu'acteur au Théâtre d'Art de Moscou, chez Stanislavski, son maître : en 1905 s'ouvre devant lui une période mouvementée de recherche, d'expérimentation, qui lui permet d'aborder le répertoire symboliste, et de s'essayer à tous les genres, du drame à la pantomime, du cabaret à l'opéra, du cirque au cinéma. Son uvre impose dès lors un théâtre de la " convention consciente ", où la musique tient une place capitale. Ce premier volume consacré à la période pré-révolutionnaire rassemble lettres, notes, études, articles et Du Théâtre, le seul livre abouti et publié en 1913. A travers ces textes, un artiste de théâtre, metteur en scène-acteur, se révèle - un homme érudit, inquiet, passionné, rigoureux. Sa sensibilité témoigne pour une époque, ses écrits rendent compte d'une uvre en perpétuel devenir, inséparable de la fermentation des milieux artistiques des vingt premières années du siècle. Ces textes sont essentiels pour qui veut comprendre les origines du théâtre moderne, qu'il s'agisse de mise en scène ou de jeu de l'acteur, de création ou de pédagogie. Voir le sommaire sur photos jointes.
- Taille : 23cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Préface par B. Picon-Vallin. pg7
- Extraits du journal de 1891. pg45
- Extrait de lettre à O.M. Meyerhold. pg47
- Lettre à A.N. Tikhonov. pg50
- Extrait de notes de 1901 à 1902 : 1. Journal de 1901. pg532
- Feuilles tombaient un carnet de notes. pg54
- Extrait d’une lettre à un inconnu (fin 1901-début 1902). pg57
- Lettres à Tchékov. pg59
- Lettre à Stanislavski. pg68
- Projet d’une nouvelle troupe dramatique près le Théâtre d’Art de Moscou. pg70
- Lettre à Brioussov. pg74
- Extraits de lettre à O.M. Meyerhold. pg76
- Mots d’introduction avant la première de La Mort de Tintagiles à Tiflis. pg79
- Extrait de lettre à O.M. Meyerhold. pg81
- Lettre à Stanislavski. pg82
- Du Théâtre.
- Préface. pg85
- Première partie :
- Histoire et techniques du théâtre. pg87
- La mise en scène de Tristan et Isolde au thétâre Mariinski. pg125
- Deuxième partie :
- I. Max Reinhardt (Berliner Kammerspiele), 1907. pg143
- II.Edward Gordon Craig, 1909. pg148
- III. 1908. pg150
- IV. 1909. pg154
- V. 1910. pg157
- VI. Les auteurs dramatiques russes, 1911. pg159
- VII. Le théâtre ancien de Saint-Pétersbourg, 1908. pg166
- VIII. La mise en scène de Don Juan de Molière, 1910 pg168
- IX. Après la mise en scène de Tristan et Isolde, 1910. pg173
- X. La mise en scène de César et Cléopâtre au Nouveau Théâtre Dramatique, 1910. pg176
- XI. Extrait de carnet de notes . pg179
- Troisième partie :
- Le théâtre de foire. pg181
- Liste des travaux de mise en scène. pg203
- Commentaires à la liste des travaux de mise en scène. pg209
- L’Amour des trois oranges.A.K. Liadov. pg229
- A.M. Scriabine. pg231
- Le Grillon du foyer ou par le trou de la serrure. pg232
- Benois, metteur en scène. pg236
- Programme d’études du Studio de Meyerhold pour l’a nnée 1914. pg243
- La baraque de foire. pg246
- L’orage1 : Reprise de l’orage de A.N. Ostrowski auThéâtre Mariinski. pg253
- 22 Brouillon d’article. pg259
- Soulerjitski. pg262
- Le Bal Masqué.
- I. Préparation de la mise en scène. pg264
- II. Le Bal Masqué au Théâtre Alexandrinski. pg265
- IIII. Entretien sur Arbenine après la seconde lecture. pg265
- IV. Première ébauche pour un article. pg265
- V. Extraits de notes. pg267
- VI. La dramaturgie de M.I. Lermontov. pg268
- VII. Avant la première. pg271
- La Révolution et le Théâtre. pg272
- Appendice.
- Meyerhold et le cinémas.
- Du cinéma. pg273
- Un homme fort .pg274
- Le portrait de Dorian Gray. pg275
- MMeyerhold vu par lui-même.
- Souvenirs d’enfance. pg280
- Eléments de biographie. pg281
- Notes. pg289
- Index des noms cités. pg329
- Table des matières. pg335
ISBN : 2210158028
Jacques Gaulme
peintre.
décorateur - scénographe
ancien professeur de scénographie
à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre
ancien Professeur Chargé de cours de maquillage de théâtre
au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique
Tout en dessins
- Taille : 29,5cm x 21cm
- Sommaire
- Avant-propos. pg5
- I. L’ordre gréco-romain et le théâtre antique. pg6
- II.L’ordre médiéval et le théâtre chrétien. pg13
- III.L’ordre élisabéthain et le théâtre shakespearien. pg18
- IV.L’ordre italien et le théâtre classique français. pg23
- V.Les nouvelles architectures théâtrales. pg96
- Tableau chronologique. pg130
- Lexique.pg137
- Table des dessins. pg140
ISBN : 284003008X
… Telles les mouettes après le chalut …
J’ai vu les spectacles de Cantor, à Nancy, Paris, Varsovie, Florence, Milan, Genève, Nuremberg, Londres, Venise, Toulouse, Anvers, Lille …
« telles les mouettes après le chêne »
Incessants voyages ou l’art est au quotidien, Tadeusz se découvre, sulfureux, permanent, amical, grandiose humoriste.
C’est « l’Institut » d’un Etre, un Art en Marche, un Art-Cathédrale.
Presque 15 années de photographie nourrie par ce maître.
Où j’apprends que notre souvenir se projette à notre insu dans notre avenir et dresse ainsi notre destinée.
Où j’apprends que crie code de succède au cri cote d’avant-guerre et que ce mot lu à rebours, « to Cyrk », signifiant en Polonais : « Voilà le cirque », si évocateur dans les spectacles de Tadeusz.
Ce recueil, où j’ai laissé libre le choix nouveau d’images concernant six spectacles, se structure autour de textes inédits de Tadeusz Kantor, à fin que chacun puisse redécouvrir ce « magicien du cirque de la vie »,
Pour garder le souvenir …
Caroline Rose
- Taille : 35cm x 25,5cm
- La Classe Morte. pg11
- Mais où sont les Neiges d’Antan. pg21
- Wielopool Wielopool. pg31
- Qu’ils Crèvent les Artistes. pg41
- Je ne reviendrai jamais. pg51
- Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. pg61
- De la Peinture. pg74
- De la Poésie. pg78
- Biographie. pg80
- Bibliographie
1978.
4 décembre.
Pour conclure.
Le rythme des concerts, des spectacles et des expositions ne s’est pas ralenti dans le courant de cette année. Cependant nous ne parlerons que du 50e anniversaire. Tous les travailleurs du palais des Beaux-Arts, tous ceux qui l’ont animé de leur talent ou de leur appui, ont été invité à la séance académique en présence des ministres et des autorités officielles ; ensuite à la visite de la rétrospective Magritte et de l’exposition Panamarenko ; puis à la création d’un ballet de Maurice Béjart, dans la grande salle. Une grande salle Henri Leboeuf pleine d’amis et de collaborateurs, fidèle, était bien, ce jour-là, le cour de la vie des Arts en Belgique. Ici on passait tous les musiciens, tous les danseurs, tous les acteurs les plus célèbres du monde : le Palais des Beaux-Arts à donner au public la possibilité de connaître tout ce qui était important en ces domaines au cours de ce demi-siècle. Ici sont nés des initiatives qui ont rayonné en dehors de ces murs, sur la Belgique et même sur le monde : il suffit de songer aux Jeunesses Musicales, aux entreprises de l’ADAC, aux grandes expositions qui se font en pool. Des hommes de foi dans les plus hautes valeurs culturelles, à certains moments les plus révolutionnaires, les plus provocantes mais aussi les plus nécessaires parce qu’elles sont le message des artistes. Ils ont eu foi avec passion, quelquefois aussi contre leur gré. Mais ils ont voulu maintenir ce Palais des Beaux-Arts à la hauteur du rêve de ses fondateurs. Ils n’ont pas tous étés cités dans cette chronique, bien incomplète.
…….
- Taille : 29,5cm x 21cm
- 4 mai 1928, le Palais des Beaux-Arts ouvre ses portes.
- Descriptif des manifestations organisées au Palais des Beaux-Arts jusqu’en 1978
ISBN : 2330052405
Pour fêter le 50e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, François Delarozieres et sa compagnie imagine une nouvelle machine vivante - un cheval dragon -, dans l’esprit de la tradition millénaire chinoise, et la réalise grce à leurs techniques innovantes. Après avoir été dessiné, construit, fait ses premiers pas dans les rues de Nantes puis voyageaient en Antonov 124, le cheval dragon, accompagné de l’araignée, écrit sa légende sur le site olympique de Pékin devant plus d’un million de spectateurs.
- Taille : 21cm x 21cm
- Préface.
- Introduction. pg9
- Le défi de la construction du cheval dragon. pg19
- Essais du public. pg51
- Le voyage par les airs. pg73
- Le spectacle. pg77
- Crédits photographiques. pg149
Postface.
Depuis quatre ans que ce livre a été terminé, il paraît que la situation s'est améliorée. Je veux bien le croire. Il est apparu sur la question en intéressant article de Monsieur Frédéric Grandel dans la « Gazette des lettres » du 15 janvier 1952.
Dans le numéro 306 et trois cents c'est des « Cahiers du Sud », le jeune, redoutable et intelligent critique Pierrre Schneider a publié une longue étude qu'il faut avoir lue, intitulé e: « la fenêtre au Piège à Roussel ». Pour la première fois, quelqu'un se penche avec amour sur la « Doublure » et la « Vue », donc je comprends seulement maintenant, grâce a Schneider, qu'elles ont beaucoup à nous apprendre. Si je ne partage pas toutes ces vues, tous les rapprochements picturaux de ce critique (qui a par ailleurs écrit sur Hugo-Océan des pages sensationnel et contre le surréalisme beaucoup de bêtises) je le remercie d'avoir dit : « Pas plus que la Vue, Impressions d’Afrique se laisse réduire à la littérature. »
En 1950, dans le livre « Genèse de la Pensée Moderne », Marcel Jean et Arpad Mezei ont consacré des pages importantes à Raymond Roussel. N'ayant pas la tête philosophique, j'ai beaucoup de mal à suivre la pensée de ces deux auteurs, exprimé en une langue hérissée de termes techniques. Sans adopter leurs conclusions sur les 9/10 de leur point de vue, j'attire vivement l'attention des curieux de Roussel sur ces pages très documenté, où l'on propose même une explication (page 206) à l'obscurité devant laquelle je déclare forfait page 74 du présent ouvrage, dont j'avais d'ailleurs communiqué en son temps le manuscrit à Marcel Jean.
Personnellement, je me suis vu refuser par le périodique « Arts » un article anodin sur un nouveau musée de cire parisien, qui contenait (l'article, comme le musée) trop d'allusion à Roussel. Il paraît que les lecteurs d’ »Arts » ce serait senti insulté par tant de référence un auteur dont ils n'ont jamais entendu parler. Je cite se fait minuscule comme démonstratif de l'état de la question Roussel en 1952.
Je profite de cette poste face pour remercier tous ceux qui ont contribué à la fabrication de ce volume, depuis son intrépide éditeur, jusqu'au 13 obligeant conservateur de la bibliothèque de l'arsenal, et surtout le charmant dessinateur qui a bien voulu plier ses dons personnel aux nécessités dirimantes des croquis explicatifs. Comme par hazard, il s’appelle A.P. Sau et de son vrai méiier, il est chef de réception à l’hôtel on s’en doutait, Napoléon.
1952
- Taille : 14cm x 19cm
- Table des matières.
- I. Lecture du poème. pg35
- II. La Première série. pg57
- III. La Deuxième série. pg65
- IV. La Troisième série. pg123
- V. La Quatriemme série. pg129
- VI. Une étrange rêverie. pg138
- VII. Conclusion. pg145
- VIII. Appendice (J.B. Brunius et Michel Leiris). pg153
- IX. Appendice à l’appendice (La chaîne de la « Poussière de soleils »). pg163
- X. Documents additionnels (« Etoile au Front » et l’honneutr de Vera). pg177
- Postface. pg213
Scénographe à tout prendre qu’est-ce ?
C’est avant toute chose être utile télé ma conviction. Les objets qu’il invente : décors, costumes, maquillage, les ombres et lumières qu’il suscite compose la part visuelle d’un spectacle. Il importe de servir l’auteur, la mise en scène, l’acteur, le spectateur mais aussi les machinistes, les artisans qui coopèrent au bon accomplissement du travail théâtral. Mission complexe qui exige des qualifications multiples. La scénographie idéale doit être : psychologue : il lit dans les lignes de vie du texte et des personnages ; il doit être capable d’évaluer les rapports économiques, sociaux des protagonistes mais aussi être conscient du public auquel il s’adresse et, par son action, au sein du groupe créateur, apporter des éléments concrets qui résultent de son analyse, de son esprit d’invention ; il doit être architecte : il faut que l’habitat du drame réponde à de multiples convergences ; il doit être sculpteur : la lumière, les ombres doivent jouer, céder ou se contrarier sur des êtres humains, sur des objets dans l’espace scénique ; il doit être peintre : les décors, les costumes, les projecteurs, les masques, les accessoires sont autant de couleurs, de matière qu’il faut conduire à s’harmoniser ou à se heurter, selon le cas ; oserais-je ajouter qu’il doit être musicien puisque les matériaux choisis font résonner ou assourdissent les pas, les peurs, les gestes, les ; il doit être curieux : l’usager matériau nouveau - des trouvailles de la pétrochimie, par exemple - a permis des développements inattendus ; il doit être humble : son ouvre n’est qu’une des composantes du spectacle ; il doit être ambitieux : lui-même et son travail doive viser à un perpétuel dépassement (ce dépassement peut aller vers le monumental mais, je pense aussi, surtout, un dépassement en profondeur) ; il doit encore être beaucoup de choses, le scénographe, il doit posséder suffisamment de connaissances historique ou archéologiques pour ne pas être dupe et maîtriser les époques abordées, pour, qu’il transpose les styles, qu’il le fasse de l’intérieur et non pas par plaquage artificiel ; il doit être contemporain : son public et d’aujourd’hui, le thétre est un langage éphémère, mouvant … ; il doit être fraternel avec tous les autres collaborateurs de l’aventure théâtrale ; il doit être intransigeant : pour l’essence même de ces idées qu’il doit faire respecter ; il doit être souple : pour les détails, les impossibilités matérielles ou les manques involontaires ; il doit être exigeant pour lui-même d’abord et n’accepter ni sa propre paresse, ni celle des autres. Cette énumération pour longue qu’elle soit n’est pas exhaustive !
Servir.
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Serge Creuz
- Taille : 21cm x 21cm
- Exposition Serge Creuz au Centre Wallon d'art contemporain Flemalle-Ramet
ISBN : 1138211354
Affordable 3D printers are rapidly becoming everyday additions to the desktops and worktables of entertainment design practitioners – whether working in theatre, theme parks, television and film, museum design, window displays, animatronics, or… you name it! We are beginning to ask important questions about these emerging practices: · How can we use 3D fabrication to make the design and production process more efficient?
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Over 70 professionals contributed images, guidance, and never-before-seen case studies filled with insider secrets to this book, including tutorials by designer and pioneer, Owen M. Collins.
- Taille : 23,5cm x 19cm
ISBN : 2849750042
Lors de la création du Ballet Théâtre Contemporain, en 1968, il était difficile d'imaginer l'enthousiasme avec lequel les plasticiens allaient répondre aux sollicitations de son directeur Jean-Albert Cartier. Critique d'art dans différentes revues, dont Combat, Jean-Albert Cartier, secondé par Françoise Adret pour la chorégraphie, choisit naturellement de renouer avec la tradition des Ballets russes, reprise par Merce Cunningham aux Etats-Unis, et de solliciter musiciens, chorégraphes et plasticiens pour créer des œuvres originales. De toutes ces collaborations, il reste des souvenirs, des photographies, des programmes, des affiches et des dessins préparatoires de costumes et décors. Par les témoignages des principaux acteurs du Ballet Théâtre Contemporain, cet ouvrage, richement illustré, redonne vie à 20 années de création.
- Taille : 25cm x 20,5cm
- Sommaire.
- Avant-propos, Didier Deschamps, directeur du Ballet théâtre de Lorraine. pg9
- Des créateurs au service de la danse contemporaine, Blandine Chavanne, conservatrice du musée des beaux-arts de Nancy. pg10
- De la décoration à la scénographie, Jean-Albert Cartier, fondateur et directeur artistique du BTC. pg12
- La naissance du BTC, une date dans l’histoire de la danse, Bernadette Bonis, journaliste de la danse. pg16
- Entretien avec Jean-Albert Cartier. pg22
- Entretien avec Françoise Adret, chorégraphe et responsable de la chorégraphie du BTC. pg26
- Témoignage de Noriko Kubota, danseuse du BTC, maîtresse de ballet au CCN de Nancy. pg30
- Les créations, notices de Blandine Chavanne, Aurélie Gandit et Jocelyne Le Bourhis. pg33
ISBN : 2912017203
Le premier chapitre situera l'éclairage muséographique dans l'histoire mais aussi dans le contexte du musée, de l'exposition et de l'usage de la lumière du jour. Plus technique, voire technologique sera le deuxième chapitre consacré à la lumière comme matériau, à sa mesure et à sa production. Avec le troisième, on étudiera l'interaction de la lumière avec la matière, de là sa maîtrise pour en arriver à son utilisation raisonnée. Le quatrième chapitre, enfin, traitera de l'éclairage d'exposition comme élément intrinsèque à toute scénographie : c'est ici que se mêlent les aspects physiques et physiologiques, le côté objectif de l'éclairement, avec l'aspect sémantique et sensible, beaucoup plus subjectif, la lumination. Puis, en marge de l'éclairage, un dernier chapitre sur la mesure de la couleur et ses applications en muséographie.
- Taille : 26cm x 21cm
- Sommaire.
- Préface. pg13
- Introduction. pg19
- Chapitre I. Le musée, la lumière et l’exposition. pg21
- - Lumière et architecture. pg23
- - De la mise en valeur au développement de l’exposition temporaire. pg27
- Chapitre II. Lumière et technologie. pg33
- - Nature de la lumière. pg35
- - Base de photométrie. pg37
- Chapitre III. Technologies et techniques. pg57
- - Technologie de l’éclairage. pg59- Technique de l’éclairage. pg73
- - Méthodologie de projet. pg77
- - Eclairage de lieux spécifiques. pg82
- Chapitre IV. De la lumière à l’éclairage. pg87
- - De la lumière à l’éclairage. pg89
- Chapitre V. Base de colorimétrie. pg107
- - Colorimétrie et muséographie. pg109
- - La colorimétrie visuelle. pg110
- - La colorimétrie instrumentale. pg113
- Annexes. pg123